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Peut-on s’improviser Community Manager ?

Il est l’un de ces nouveaux métiers que l’on voit fleurir un peu partout dans les bios Instagram, sur LinkedIn…

Community Manager.

Une profession qui suscite de nombreuses vocations.

Pourtant, derrière l’image cool, branchée et oisive, se cache la réalité d’un job chronophage, qui exige de la rigueur, une excellente gestion du stress et beaucoup beaucoup beaucoup d’humilité.

Dans cet article, nous allons donc remettre l’église au centre du village.
Et attention spoiler : non, on ne s’improvise pas Community Manager.

Si vous êtes une entreprise, vous allez aussi apprendre à bien choisir votre prestataire.

Car de la même manière qu’on fait une distinction entre le bon et le mauvais chasseur, on ne mélange pas le community manager et celui/celle qui s’autoproclame comme tel.

Quel est le rôle d’un Community Manager ?

Précision : dans cet article nous parlons de Community Manager au masculin, pour simplifier la rédaction.

Bien entendu, c’est un métier qui est aussi exercé par des femmes.

Le Community Manager joue un rôle clé pour la mise en place de la stratégie marketing digitale d’une entreprise.

Si la stratégie marketing était une voiture, le community manager c’est celui qui met les mains dans le cambouis. La tête dans le moteur, il cherche en permanence des solutions pour améliorer les performances de l’automobile.

C’est donc une profession qui exige de nombreuses compétences et qui ne s’improvise pas.

Ses missions sont nombreuses : il doit préserver l’image de l’entreprise auprès du grand public, assurer la promotion des produits et services, créer et animer une communauté autour de l’entreprise, fidéliser les internautes…

Un bon Community Manager, c’est à la fois un producteur de contenus (vidéos, montage, photos, articles, podcast…), mais aussi un excellent communicant qui va savoir prendre la parole sur différents espaces.

Mais ce n’est pas tout.

Après avoir pensé et mis en œuvre la stratégie marketing digitale, il doit interpréter les résultats et les analyser afin d’adapter la stratégie au fur et à mesure des événements.

Dans un monde où il y a un véritable excès d’informations, les algorithmes des réseaux sociaux se durcissent pour ne proposer que le “meilleur” aux internautes.

Si être créatif est une qualité à avoir en community management, elle n’est plus suffisante .

Pour gagner en visibilité, il faudra aller au-delà des réseaux sociaux (création d’événements, rencontres abonnés etc…) et savoir s’affranchir de ce que l’on voit partout ailleurs (sans nuire à l’image de l’entreprise).

Comment repérer un bon Community Manager ?

D’excellents Community Manager sont autodidactes, tandis que d’autres ont Bac+5.

Le diplôme est important, mais ce n’est pas une garantie.

Dans ce métier, c’est sur le terrain qu’on fait ses preuves.
On repère les meilleurs Community Manager aux nombres de projets qu’ils ont pu développer, dans le cadre professionnel ou personnel.

Création de marques, création de “side project”, gestion de communautés importantes sur les réseaux sociaux, chaîne Youtube, blogs etc…

Une personne qui s'investit dans de tels projets maîtrise les nouvelles technologies de communication, ainsi que la grammaire propre aux plateformes.

Elle est aussi capable de se servir efficacement des outils en community management notamment pour :

  • Créer du contenu rapidement ;
  • Optimiser la diffusion des contenus ;
  • Programmer les contenus ;
  • Concentrer sa veille digitale ;

Au-delà des aspects purement pratiques, un Community Manager doit posséder : une patience à toute épreuve, une excellente lucidité, une capacité à se remettre en question (sans se démoraliser), une capacité à travailler dans l’urgence et un grand sens de l’écoute.

Enfin, un bon community manager doit être curieux et en formation continue : son monde est fait d'algorithmes et de plateformes qui évoluent en permanence.

Devenir community manager : du rêve à la réalité

Il y a encore quelques années, être community manager c’était simple et (plutôt) cool.

Sans stratégie, sans compétence, ni connaissances, on pouvait obtenir une bonne visibilité.

Les entreprises ne savaient pas vraiment ce qu’elles faisaient, ni quoi attendre de ces nouvelles technologies de communication.

Aujourd’hui, être CM requiert un niveau d’exigence bien supérieur.
Les entreprises attendent un retour sur investissement via l’analyse des KPI’s.

L’image du travail au bord de la piscine, avec un pc portable, sans aucune pression, est donc fausse.

La réalité ressemble plus à un bureau, des horaires fixes, des heures sur des logiciels de montage, des échanges par téléphone/e-mail, des notifications tous les jours et toutes les heures, des retours client négatifs etc…

Et si vous envisagez d’être à votre compte (freelance), il faut ajouter l’aspect commercial et comptable, qu’un CM salarié ne doit pas assumer.

Pour conclure

Avant de changer de métier, avant de créer votre entreprise, avant d’acheter des formations en ligne à plusieurs centaines d’€, renseignez-vous !

Discutez avec des professionnels, lisez des articles et des livres, pourquoi pas faire des stages…

Face à une concurrence de plus en plus forte, les entreprises exigent plus de compétences tandis que les salaires des Community Manager ne bougent pas vraiment.

L’image d’épinal du Community Manager, libre de toutes contraintes, n’a donc plus lieu d’être. Place à la réalité.

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